L'eau à CHAMBÉRY
La cluse de Chambéry apparaît comme une "vallée morte" car aucun cours d'eau majeur ne la traverse. Cette vallée ne collecte que de modestes torrents, mais paradoxalement, la ville établie autour du goulot d'étranglement de la vallée entre Bauges et Chartreuse se situe au point de convergence des eaux de tout le bassin.
Les nappes phréatiques importantes, les cours d'eaux aujourd'hui recouverts comme l'Albanne et la Leysse, font de Chambéry une ville où l'eau est partout, mais peu visible.
Au travers de cette page dédiée à la première sortie sur le thème à l'étude, vous pourrez voir les photos et travaux des élèves liés à ce projet.
A noter que cette sortie a aussi été l'occasion pour un quart de nos élèves de visiter la cathédrale de CHAMBERY pour la première fois !
L a Fontaine des quatre sans culs
A la mort du Général de Boigne, né Leborgne, la ville de Chambéry a décidé d'élever un monument en son honneur. Un concours a été lancé en 1832. Dix-sept projets furent présentés et un an plus tard, c'est le grenoblois Pierre Victor Sappey qui fut le gagnant. Le monument a été inauguré le 10 Décembre 1838. C'est une habile superposition de trois monuments : une fontaine, une colonne et une statue, d'une hauteur totale de 17 mètres environ. La fontaine est composée de quatre éléphants réunis par la croupe, en forme de croix de Savoie. L'eau sort par leurs trompes. Au-dessus de chaque éléphant se trouve une inscription ou un bas relief, surmonté de divers trophées des Indes. La colonne fait penser à un palmier et elle représente le Général de Boigne.
La Rue Basse du Château : plus vieille rue de Chambéry
C'était l'accès le plus direct au château, depuis le XIème siècle, jusqu'à l'ouverture de la rue de Boigne, en 1830. De plus, elle très étroite. C'est certainement la rue la plus vieille de Chambéry. Dans cette rue se trouve la dernière passerelle couverte, en bois. Les autres ayant été détruites par les autorités à cause des incendies. Ceux-ci se propageaient plus vite de maison en maison et de rue à rue. Il y reste aussi plusieurs "banches", ce sont des étals de pierre sur le devant des boutiques. Les commerçants y travaillent dessus pour des questions d'éclairage et d'honnêteté envers la clientèle.
Les liens video ... et des élèves curieux qui participent ... merci à notre guide-conférencière qui a su les captiver et les intéresser !